A. L’introduction
- La notion allemande « genetische Fingerabdruck » – traduite littéralement « empreinte digitale génétique » – exprime clairement que l’analyse ADN est le prolongement de l’empreinte digitale, Fingerabdruck en allemand.
- Outre les informations sur la santé, l’hérédité ou les caractéristiques génétiques d’une personne, une fois analysé l’ADN se transforme en profil génétique utilisable comme preuve identificatoire des auteurs d’actes délictuels.
- Ainsi, l’ADN est un outil fascinant du point de vue scientifique, performant du point de vue policier et bénéfique pour la justice, mais n’est pas exempt de défaut[1]. L’expérience démontre que l’établissement d’un profil d’ADN et sa comparaison avec des traces biologiques fournissent des résultats rapides et accroissent la possibilité d’identifier le criminel auteur de l’infraction. C’est pourquoi, l’exploitation de cette méthode de contrainte par les services policiers et judiciaires est devenue quasi systématique.
[1] Coquoz, Comte, Hall, Hicks, Taroni, p. IX.