A. L’introduction
- L’auteur ou les auteurs d’une infraction qui, notamment, manipulent un objet à mains nues, marchent à pieds nus ou appuient une partie découverte de leur corps sur un objet ou un élément intégré à la scène de crime laissent immanquablement leurs empreintes papillaires formés d’entrelacs et de crêtes.
- L’étude des empreintes papillaires – du relevé à l’identification du propriétaire de l’empreinte – est nommée la lophoscopie[1]. Une section privilégiée de la lophoscopie, appelée la dactyloscopie – dactylo- provient du nom grec dactulos signifiant « doigt » et -scopie du nom skopein traduisible par le verbe « examiner » – s’intéresse uniquement aux crêtes épidermiques sises sur la pulpe des doigts.
- En pratique, l’identification à l’aide d’une empreinte digitale est la plus usitée. C’est pourquoi, tout en n’ignorant point la preuve lophoscopique dans son ensemble dont les principes développés s’appliquent mutatis mutandis, la preuve dactyloscopique est au centre de notre écrit comme moyen probatoire permettant d’identifier le propriétaire de l’empreinte laissée sur une scène de crime.
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