- Une enquête américaine[1] a conclu que 85% des 978 jurés auditionnés considèrent la preuve dactyloscopique comme la méthode la plus fiable d’identification.
- L’acceptation dans le monde judiciaire suisse n’a pas fait l’objet d’une enquête précise, mais il paraît vraisemblable que les empreintes digitales ne sont pas sans influence au cours des procès.
- Cependant, la fragilité de la science et de la pratique à la base de l’identification – le risque d’erreur, les inconvénients liés aux résultats identificatoires, l’usage d’un traitement automatisé ou l’atteinte aux droits fondamentaux – ne sont pas à négliger, tout comme les nombreux avantages de cette méthode identificatoire
[1] Becue, Champod, Egli, Moret, p. 4; Epstein Robert, Fingerprints meet Daubert: The Myth of Fingerprint "Science" is revealed, in California Law Review 75 (2002), p. 605-657, 605.