Suite à l’accroissement des appareils permettant la mobilité des utilisateurs – appareils de type GSM, GPS ou de téléphonie mobile –, la traçabilité des individus est devenue opérante.
Même lorsque nous ne sommes pas en communication à l’aide de notre téléphone mobile ou que nous n’utilisons pas notre navigateur GPS, ces appareils constituent des balises de positionnement.
Dans le cadre de la procédure pénale, la géolocalisation est une technique d’interception utile à la neutralisation préventive ou répressive, notamment en permettant de relier une personne à une scène ou à une zone de crime. En contrepartie de cet avantage de traçabilité, la géolocalisation est une méthode intrusive dont l’utilisation peut potentiellement porter atteinte aux droits fondamentaux.
La présente partie a pour dessein d’exposer deux technologies de localisation – par GPS et par téléphonie mobile –, leur cadre légal en procédure pénale et leur utilisation en tant que preuve.